fuite
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Une fuite après compteur est l’un des scénarios les plus sournois pour un propriétaire : elle fait grimper la facture d’eau, fragilise la structure du bâtiment et peut entraîner des moisissures aux effets sanitaires délétères. Or, dans la majorité des cas, la rupture se situe dans des canalisations encastrées ou enterrées, donc invisibles à l’œil nu. C’est là qu’intervient la recherche de fuite par caméra infrarouge, une méthode non destructive devenue la référence des professionnels pour repérer rapidement et précisément l’origine du problème.

Comprendre le risque : les symptômes d’une fuite post-compteur

Plusieurs signaux doivent alerter :

  • une consommation anormalement élevée malgré des habitudes stables ;
  • un bruit d’eau qui s’écoule en continu alors que les robinets sont fermés ;
  • l’apparition de taches sombres ou de cloques sur les murs et plafonds ;
  • une zone de sol chaude ou humide au toucher, notamment au-dessus de tuyaux d’eau chaude.

Un test simple consiste à relever l’index du compteur, fermer tous les points d’eau pendant deux heures, puis vérifier si le total a varié. Si c’est le cas, la fuite se situe après le compteur ; il devient alors urgent d’identifier le point de rupture. 

Pourquoi la caméra infrarouge est-elle l’outil privilégié ?

Contrairement aux méthodes traditionnelles (démolition exploratoire, tests à la fluorescéine), la thermographie infrarouge détecte les écarts de température provoqués par l’eau qui s’échappe : les surfaces humides refroidissement par évaporation, alors qu’une fuite d’eau chaude crée un point plus chaud. Les images thermiques font donc immédiatement apparaître un « nuage » bleu (froid) ou rouge (chaud) sur l’écran, localisant la fuite à quelques centimètres près, même à travers un doublage de placo ou un carrelage. 

Peut-on effectuer soi-même une recherche de fuite infrarouge ?

Il existe aujourd’hui des caméras thermiques grand public, mais la détection de fuite exige :

  1. Une résolution suffisante et une sensibilité NETD < 50 mK pour distinguer un delta thermique parfois inférieur à 0,2 °C ;

  2. Un protocole de chauffe ou de mise en pression maîtrisé (mise sous eau chaude, purge, stabilisation thermique) ;

  3. L’interprétation par un thermicien certifié (ITC Niveau 1 ou équivalent) capable de différencier une fuite d’un simple pont thermique.

Sans ces compétences, le risque est d’obtenir un faux négatif (aucune anomalie détectée alors que la fuite existe) ou un faux positif qui mènera à casser au mauvais endroit.

Comment choisir le bon spécialiste ?

  • Certification : privilégiez les entreprises possédant une certification Qualibat 1243 ou un technicien FLIR ITC.
  • Rapport détaillé : un professionnel sérieux fournit un dossier avec clichés thermographiques, interprétation et devis de résolution.
  • Assurance décennale : indispensable pour couvrir les éventuels dommages consécutifs.
  • Transparence tarifaire : exigez un forfait clair incluant déplacement, diagnostic et remise du rapport.

Chez Spécialiste Fuite, nos équipes disposent de caméras infrarouges haute résolution FLIR T-series et interviennent partout en Île-de-France en moins de 24 h. Nos rapports photographiques facilitent vos démarches auprès de l’assurance habitation pour la prise en charge des résolutions.

Conclusion : anticiper pour économiser

Ignorer une fuite après compteur revient à payer chaque jour pour de l’eau qui ne vous profite pas et à laisser l’humidité miner votre logement. La recherche de fuite par caméra infrarouge offre une réponse rapide, précise et économique, à condition d’être réalisée par un professionnel qualifié. Dès les premiers signes (sur-consommation, humidité, baisse de pression), contactez un expert : vous protégerez votre patrimoine, votre santé et votre portefeuille.

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