En 2025, la voiture de société continue de s’imposer comme un levier stratégique dans la politique salariale des entreprises, tout en s’inscrivant de plus en plus au cœur des décisions fiscales et environnementales. La montée en puissance des nouvelles règles fiscales modifie profondément le calcul des avantages en nature, impactant à la fois les employeurs et les salariés. Les marques automobiles telles que Renault, Peugeot, Citroën, DS Automobiles, Fiat, Volkswagen, BMW, Mercedes-Benz, Audi ou Tesla jouent un rôle clé en proposant des flottes diversifiées, allant des motorisations thermiques traditionnelles aux voitures électriques et hybrides, plus favorisées par la loi. Cette évolution oblige les entreprises à repenser leur gestion de flotte en tenant compte des contraintes financières, des objectifs écologiques et des attentes des collaborateurs. Le contexte 2025 marque ainsi un tournant où la maîtrise des avantages fiscaux devient un enjeu de compétitivité et d’attractivité, mais aussi un défi pour une transition vers des mobilités durables.
Comprendre les avantages en nature liés aux véhicules de société en 2025
Un avantage en nature (AEN) véhicule correspond à la mise à disposition par l’entreprise d’un véhicule à un salarié, utilisé aussi bien pour les missions professionnelles que pour des déplacements personnels. Plus d’informations en cliquant sur carontheroad.fr. Cette forme de rémunération non monétaire s’intègre directement dans la base imposable tant pour le salarié que pour l’employeur. En 2025, cet avantage demeure un élément central des politiques de rémunération, notamment dans les secteurs mobilisant largement les déplacements, comme les forces commerciales (représentées par des professionnels conduisant souvent des modèles robustes de Peugeot ou Citroën), les techniciens de terrain, les cadres et dirigeants.
Sa valorisation est obligatoire chaque année pour le calcul des cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu, ce qui la rend visible sur la fiche de paie et dans la déclaration fiscale. Par exemple, un salarié bénéficiant d’une Mercedes-Benz Classe C pour ses déplacements professionnels et personnels verra la valeur de cet avantage intégrée à ses revenus imposables. Cette exigence pèse donc sur le budget salarial des entreprises et nécessite un suivi précis.
Il existe différentes situations courantes d’avantages en nature liés aux véhicules. On peut citer l’usage libre le weekend ou pendant les vacances, la prise en charge du carburant pour un usage privé (une pratique souvent observée pour des véhicules Volkswagen destinés à des cadres), la mise à disposition d’un véhicule électrique avec installation d’une borne de recharge à domicile, ou encore la prise en charge des frais d’assurance et d’entretien sans participation du salarié. Ces pratiques, si elles ne sont pas correctement évaluées, peuvent engendrer des redressements fiscaux ou sociaux.
Les modalités de calcul sont encadrées par l’administration fiscale et reposent soit sur des méthodes forfaitaires, soit sur les frais réels, selon la politique de l’employeur. Par exemple, un véhicule Tesla Model 3 mis à disposition avec carburant pris en charge bénéficiera d’un régime fiscal particulièrement avantageux, mais l’entreprise doit tout de même intégrer l’avantage en nature dans ses comptes avec rigueur. Ainsi, comprendre la définition et l’importance des AEN véhicule est le premier pas pour maîtriser les conséquences fiscales en 2025.
Nouvelle fiscalité des avantages en nature véhicules pour 2025 : quel impact pour les entreprises ?
L’année 2025 marque un changement notable dans la fiscalité encadrant les véhicules de société et leurs avantages en nature. Le décret publié au Journal Officiel le 25 février a supprimé certaines mesures transitoires et modifié les règles de calcul, impactant directement la gestion des flottes d’entreprise. Fini la neutralisation des réaffectations : auparavant, un véhicule passant d’un salarié à un autre pouvait bénéficier d’une dépréciation fiscale proratisée avantageuse. Ce mécanisme n’est plus applicable, ce qui alourdit le coût global pour les entreprises pratiquant une rotation fréquente des voitures.
Par ailleurs, les modalités forfaitaires ont été resserrées avec des plafonds plus contraignants, surtout pour les véhicules à fortes émissions de CO₂. Les flottes thermiques ou hybrides avec peu d’autonomie électrique voient leur avantage en nature augmenter, ce qui encourage indirectement l’électrification progressive.
Les entreprises possédant des véhicules comme les Fiat Panda thermiques doivent désormais intégrer des charges fiscales plus lourdes, incitant à accélérer le renouvellement vers des modèles hybrides ou électriques proposés par des constructeurs comme BMW ou Audi, qui proposent des hybrides rechargeables de plus en plus performants.
Les conséquences sont multiples : la charge fiscale croît, la gestion administrative complexe requiert une traçabilité plus fine de l’usage professionnel versus personnel, et le pilotage de la flotte doit s’adapter pour optimiser les coûts. Par exemple, une société qui équipe sa force commerciale de DS Automobiles hybrides rechargeables à autonomies correctes bénéficiera d’abattements spécifiques, améliorant son TCO.
Cette nouvelle fiscalité interroge aussi sur la stratégie d’acquisition, avec des systèmes de simulation intégrant les barèmes URSSAF à jour indispensables pour anticiper les dépenses. Les entreprises doivent surveiller leurs indicateurs et préférer des logiciels de gestion intégrée afin d’éviter les erreurs de déclarations ou une surestimation des avantages en nature. Dans ce contexte, un suivi attentif et une planification agile sont les clés d’une gestion fiscale optimisée en 2025.
Vidéo explicative : Les changements fiscaux pour les voitures de fonction en 2025
Comment évaluer précisément l’avantage en nature d’un véhicule de fonction ? Méthodes et spécificités 2025
Le calcul de l’avantage en nature reste un enjeu majeur et dispose de deux méthodes officiellement reconnues. La plus utilisée en entreprise est la méthode forfaitaire. Celle-ci consiste à appliquer un pourcentage annuel sur le prix d’acquisition TTC du véhicule, qui prend en compte sa valeur neuve, les options et accessoires. Ce pourcentage varie en fonction du type de motorisation (essence, diesel, hybride, électrique) et de la prise en charge éventuelle du carburant par l’employeur.
Un exemple concret : un salarié bénéficiant d’une Peugeot 3008 hybride rechargeables aura un avantage en nature calculé sur une base forfaitaire adaptée, tenant compte de son émission de CO₂ et de la présence ou non d’une prise en charge carburant. En parallèle, un salarié disposant d’une Audi e-tron ne verra pas son avantage calculé de la même façon en raison d’abattements spécifiques liés aux véhicules zéro émission.
La seconde méthode repose sur les frais réels, qui exigent une comptabilisation précise des dépenses engagées par l’entreprise : loyers de leasing, carburant, assurance, entretien, et l’estimation de la proportion d’utilisation privée. Cette approche, bien que plus complexe, offre une évaluation fine et réaliste, particulièrement adaptée aux flottes très hétérogènes ou quand l’usage personnel est contrôlé strictement.
Vidéo tutoriel : Simuler l’avantage en nature d’un véhicule électrique ou hybride
Véhicules électriques et bornes de recharge : quels avantages fiscaux à saisir en 2025 ?
L’usage des véhicules électriques en société connaît en 2025 un essor marqué, favorisé par des mesures fiscales incitatives. Pour la voiture elle-même, un abattement de 70 % sur l’avantage en nature peut s’appliquer, avec un plafond à 4 582 € par an, rendant ce choix particulièrement attractif. Si le véhicule est dédié exclusivement à un usage professionnel, ce bénéfice devient intégral, excluant toute taxation.
Cette dynamique concerne fortement les modèles Tesla, modèle emblématique du véhicule électrique, dont les entreprises apprécient la performance et les avantages fiscaux associés. Les autres marques comme Renault Zoe, Peugeot e-208, ou encore DS Automobiles avec la DS 3 Crossback E-Tense profitent aussi de ce cadre fiscal favorable.
Une innovation rarement prise en compte à sa juste mesure est la prise en charge par l’entreprise de la borne de recharge à domicile. Contrairement à un véhicule thermique, l’installation et l’utilisation de cette borne ne constituent pas un avantage en nature taxable tant que cette borne est liée à un véhicule électrique de fonction. Cela peut représenter un avantage significatif, notamment pour des collaborateurs habitant dans des zones périurbaines, limitant les coûts personnels.