Les secrets de fabrication d'un katana traditionnel
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Au Japon, le sabre est un symbole historique et culturel de l’Archipel. Se présentant sous différents types, cette arme blanche peut être utilisée de manières variées. Le katana fait partie des armes les plus populaires et surtout les plus recherchées. Détenant un tranchant efficace, la lame est réalisée avec un art spécifique et des règles particulières.

Pour vous permettre de savoir comment est fabriqué le katana japonais, vous pouvez vous fier aux lignes qui suivent.

La mise en place de la lame

Avant de prendre connaissance des étapes de fabrication du katana, vous devez effectuer des recherches pour savoir Qu’est-ce qu’un katana japonais ?

Le forgeage du katana doit respecter un processus spécifique et utilise des techniques précises. Le fait de forger un sabre est un acte sacré pour tous les japonais. La démarche est donc marquée par les exigences shintoïstes, à savoir, un autel shinto mis en place sur le lieu ainsi que des rythmes de la lune qui sont respectés selon chaque étape.

Le professionnel doit utiliser une matière première pour forger le katana. Cette dernière est, en général, du sable noir dont la teneur en fer est inférieure à 1 %.

Le forgeron doit alors extraire le fer en fondant le sable. Le tamahagane, un matériau noble, peut alors en ressortir. Cette étape peut prendre plusieurs jours de travail et doit se faire à plus de 1400 degrés. L’alliage doit être de très bonne qualité pour un sabre robuste et efficace à l’utilisation. Il est donc essentiel de séparer les parties dures et celles qui sont tendres.

Lorsque les parties sont séparées, il faut assembler la matière première pour former la lame. 2 formes d’association existent, à savoir, « honsanmai » qui consiste à enrober un cœur en acier dur avec un acier semi-tendre et la méthode « kobuse » qui consiste à mettre en place un cœur d’acier doux entouré d’acier dur sur les deux faces ainsi que le fil.

Pour l’assemblage, le professionnel soude les briques suivant le modèle voulu et d’allonger pour former la lame suivant la courbure ainsi que la longueur voulue.

Les étapes de la finition

Pour la finition, le forgeron donne l’équipement à l’artisan qui est le polisseur ou togishi. Son travail met en avant les courbes de la lame et fait ressortir la beauté du katana.

Il a également pour mission de donner le tranchant final de la lame avec des pierres à aiguiser de différents types.

Le polissage peut se faire de 2 méthodes différentes, à savoir le ji-tigi qui a pour but de nettoyer la lame pour lui offrir un aspect loin des impuretés et le shiage qui met en valeur l’esthétique de la lame. Cette dernière est ensuite protégée dans un fourreau de conservation, le shirasaya, en attendant de recevoir sa monture.

La poignée appelée tsuka et le fourreau qui est le saya sont réalisés sur mesure pour s’ajuster avec la lame. Ce travail est fait par un artisan spécialisé.

En ce qui concerne le cordage, c’est un autre professionnel du tsukamaki qui doit s’en charger. Le cordage consiste à mettre en place une tresse en soie donnant un aspect unique aux manches des katanas.

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