Toute personne qui achète, loue ou souscrit un abonnement automobile s’est probablement demandé à un moment ou à un autre à la station-service si elle pouvait mélanger l’alcool et l’essence. Les véhicules flex-fuel conçus à cet effet permettent de mélanger les deux carburants. Dans ce cas, il n’y a pas de problème. Toutefois, il est important de respecter quelques règles pour tirer le meilleur parti du mélange d’éthanol et d’essence dans une voiture à carburant modulable.
De plus en plus de voitures vendues en France sont équipées d’un moteur polycarburant d’origine ou ayant connu une reprogrammation ethanol 91.
La possibilité de changer de carburant en fonction des besoins a incontestablement séduit les automobilistes.
Quelles sont les voitures qui peuvent mélanger l’alcool et l’essence ?
Les voitures qui peuvent mélanger l’alcool et l’essence sont des véhicules flex-fuel ou ayant fait l’objet d’une reprogrammation ethanol 91. Grâce au système d’injection équipé de capteurs qui ajustent automatiquement la quantité de carburant introduite en fonction du mélange, elles peuvent s’adapter aux différentes proportions d’approvisionnement.
Les constructeurs de véhicules flex-fuel utilisent un composant appelé sonde lambda. Elle analyse les gaz libérés par le moteur et est indispensable au bon fonctionnement de la voiture. Il est donc important d’en assurer la maintenance et l’entretien réguliers.
Est-on obligé de choisir entre éthanol et essence ?
Lors du lancement des moteurs flex-fuel, on entendait dire qu’il fallait choisir entre l’essence et l’éthanol pour ne pas « embrouiller » le système. C’est un mythe ! La sonde lambda permet d’identifier ce qui alimente le moteur. De plus, les producteurs mélangent déjà un pourcentage plus ou moins élevé d’éthanol à l’essence vendue sur le marché, ce qui rend la « confusion du système » sans objet.
Une autre information qui ne correspond pas à l’état actuel des véhicules flex-fuel et des hybrides flex-fuel est la nécessité de vider le réservoir avant d’effectuer le changement. Les véhicules polycarburants n’ont pas de préférence, c’est un choix personnel de ceux qui font le plein. Vider le réservoir n’est valable que si le conducteur veut savoir quel carburant est le plus avantageux lorsqu’il s’agit de choisir entre l’éthanol et l’essence.
Quelle doit être la proportion d’alcool et d’essence dans une voiture ?
La proportion d’alcool et d’essence dans un véhicule polycarburant peut varier en fonction du modèle et des recommandations du constructeur. En France par exemple, le mélange le plus courant est de 85 % de bioéthanol et 15 % d’essence.
Il est important de suivre les recommandations du fabricant pour garantir le bon fonctionnement du véhicule, l’efficacité du carburant et la durabilité du moteur.
Quels sont les risques liés au mélange d’alcool et d’essence ?
Tout d’abord, les véhicules polycarburants et les véhicules hybrides polycarburants peuvent fonctionner avec les deux carburants séparément ou avec un mélange des deux dans n’importe quelle proportion.
Les voitures qui ne sont pas conçues pour fonctionner avec un mélange d’alcool et d’essence et sur lesquelles il est impossible de faire une reprogrammation ethanol 91, comme les vieux moteurs à carburateur, peuvent être endommagées.
Dans ce cas, la combinaison d’alcool et d’essence peut non seulement provoquer des problèmes d’allumage et de combustion dans le moteur, l’accumulation de résidus et l’usure excessive des pièces, mais aussi augmenter le risque d’accidents dus à des défaillances mécaniques.
Si le carburant est de qualité garantie et que la voiture ne fonctionne toujours pas comme prévu, faites-la réviser. Il se peut que la sonde lambda soit endommagée.
Il est important d’étudier le manuel du véhicule ou de contacter le fabricant pour obtenir des informations précises sur les spécifications de la voiture, en particulier pour les personnes qui utilisent des voitures d’abonnement ou des véhicules de location, afin d’éviter des problèmes ou des coûts supplémentaires lors de la restitution de la voiture.