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L’essor du financement participatif en Belgique

L’essor du financement participatif en Belgique

L’essor du financement participatif en Belgique

69 Millions d’Euros : c’est le montant de fonds levés en Belgique depuis deux ans grâce au financement participatif ou crowdfunding. L’opération suscite de plus en plus l’intérêt du public belge.Vous avez un projet porteur mais vous n’avez pas de financement ?Au lieu de faire appel au plan traditionnel, pourquoi ne pas essayer le crowdfunding ? Projet à but non lucratif, artistique, voire entrepreneurial, tout test possible avec le financement participatif.

Ce que vous devez savoir sur le crowdfunding :

Depuis 2014, la participation des belges dans le crowdfunding n’a cessé de croître :
2millions d’Euros de fond levés cette année-là. Cela a décuplé pour arriver à 22 millions en 2017. Et entre 2018 à 2020, 69 Millions d’Euros ont été récoltés.

En cause, une plus grande proximité entre les financeurs et le porteur, la possibilité de financer pour une modique somme, et l’intérêt croissant du public pour les projets porteurs de petites et moyennes envergures.

Le financement participatif est à la mode depuis quelques années. Il fait appel au public pour trouver un financement pour toutes sortes de projets. Le principe est simple : demander l’aide au public pour financer n’importe quel projet.

Les porteurs de projets misent sur le nombre d’investisseurs. A partir de 1 Euro symbolique, chacun peut contribuer pour la cause qu’elle souhaite. Et là, seul le nombre de personnes prêtes à financer compte.

Le crowdfunding fait appel à des plateformes spécialement dédiés pour rechercher un financement. L’essor d’internet et des réseaux sociaux ont drastiquement contribué au développement du phénomène. Il suffit juste de poster un projet, dire l’investissement, ou le montant minimal et maximale, et attendre que le financement arrive.  Vous pouvez bien évidemment travailler avec une agence comptabilité Forest pour la gestion du projet.

Evidemment, les plateformes le font moyennant commissions. En général, elles tournent autour de 8% du montant amassé. Mais ces dernières ne sont rien par rapport aux sommes qui peuvent être récoltés.

Pour les porteurs de projet, leur seul but c’est de concrétiser leur dessins grâce au financement du public. Mais pour ces derniers, leur contrepartie diffère au cas par cas.

Il existe tout d’abord des crowdfunding qui font appel à des dons, notamment pour des projets humanitaires ou artistiques. Il se peut également que les financeurs aient des contreparties en nature comme des T-shirt, invitations, album, etc.

D’autres investisseurs font un placement, c’est-à-dire qu’ils auront une partie des dividendes une fois que le projet aura porté ses fruits.

Et enfin, le type de participation le plus prisé dans le monde, sous forme de prêt, garantissent un retour de leurs subventions ajouté à des intérêts. C’est le crowdlending.

Une pratique encadrée mais risquée

Comme tout projet, même avec un financement, le résultat n’est pas garanti.Pour les financeurs, le risque concerne surtout les arnaques dans lesquelles les porteurs disparaissent après avoir amassé leur argent. Pour les sociétés, en cas de crowdfunding avec placement, plus il y aura des investisseurs, et plus les dividendes seront partagés.  Et pour le crowdlending, si le projet n’éclot pas, alors la société aura encore plus de difficultés pour rembourser les prêteurs. La pratique exige donc pour les deux parties beaucoup de réflexion pour ne pas tomber dans le piège de l’appât du gain.

En Belgique, c’est l’Autorité des services et marchés financiers qui est en charge du contrôle de la pratique. Elle veille sur la protection des intérêts de chacun. Elle impose aux sociétés d’alerter les éventuels investisseurs des risques possibles.

La FMSA exige aussi une autorisation pour le crowdfunding rapportant des contreparties autres qu’en nature. Les porteurs du projet doivent aussi déposer une note d’information afin de bien aviser les investisseurs potentiels de toutes les modalités de l’opération.

Les plateformes de crowdfounding en Belgique :

En 2014 a été créé la Fédération Belge du Crowdfunding (FBC) pour accompagner les plateformes. Angel.me, Spreds, Look&Fin, FilmAngel ,CroFun, ce ne sont que des exemples de plateformes belges en activité.

Choisir la meilleure peut définitivement impacter sur la réussite ou non de votre activité. Aussi, faites appel aux avis objectifs de l’expert en comptabilité pour être sûr de faire le bon choix.

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